Grandes armoiries Loubet del Bayle
Armes Loubet del Bayle en style héraldique philippin. La devise latine varia vivendi cupidus a été adaptée en tagalog, une langue appartenant à la familles des langues austronésiennes et décrétée langue nationale des Philippines en 1937, et retranscrite en baybayin, l'écriture dérivée du kawi ou du vieux-javanais pour écrire le tagalog avant l'arrivée des Européens:
Naising makaranas ng iba't ibang bagay qui peut être traduit en « désireux d'expérimenter de nombreuses choses ».
Magnifique composition héraldique complète de style classique : blason, cimier, badge & bannière. Le badge est celui déjà retenu par une création précédente (Ian Tänavsuu) pour à la croix occitane avec en son centre une sphère armillaire alors que la bannière reprend les motifs du blason.
Des armoiries venues des lointaines Philippines
La première étape a consisté à choisir l’écu. Rendell a proposé d’opter pour un écu ibérique de forme rectangulaire en référence à l’héraldique espagnole qui constituent les racines de l’héraldique philippine.
Partant de là, il a dessiné deux variantes des armoiries Loubet del Bayle, celle avec l’écu ibérique et une autre en utilisant cette fois un écu qui n’est pas sans rappeler les écus espagnols du début du XXVIIe siècle afin de donner à l’ensemble un patine plus philippine.
A ce stade, Rendell a modifié la palette de couleurs au profit de couleurs un peu plus mates et a réalisé une version des armoiries dans son style très caractéristique inspiré de la culture héraldique philippine. Rendell ayant attiré l’attention de Jean-Christophe sur le fait que cette réalisation pourrait être assimilé à de l’appropriation culturelle, il est donc précisé qu’il s’agit bien ici d’un hommage à la culture héraldique philippine et doit être vu comme un exercice de style.
En une planche synthétique, Rendell a compilé toutes les variantes réalisées dans le cadre de la commande.
Par la suite, Rendell a fait plusieurs propositions pour traduire la devise Varia vivendi cupidus en tagalog retranscrit en baybayin. La version de gauche se lit “Naising makaranas ng iba't ibang bagay” qui veut dire “Désireux d'expérimenter différentes choses” alors que celle de droite se lit “Maging mausisa” qui se traduit en “Sois curieux”.
Pour conclure son exercice de style héraldique, Rendell a proposé de réaliser une bannière et un gonfalon en exploitant le potentiel graphique du blason et du badge. Le gonfalon, le premier du genre dans la collection héraldique Loubet del Bayle est tout à fait original et réussi.
Pour présenter son œuvre sur la page Facebook de The Howling Wolf Heraldy, Rendall a publié la composition signée ci-dessous :