Grandes armoiries Loubet del Bayle
Description: Ecu aux armes Loubet del Bayle,« D’or au loup passant de gueules, au chef du même chargé de trois cloches du champ. » surmonté d’un heaume au manteau de gueules et d’or à la sphère armillaire d’or.
En allemand: Auf einem goldenen Feld, ein roter, schreitender Wolf. Auf einem roten Schildhaupt, drei goldene Glocken.
Supports: à dextre un explorateur scrutant l’horizon avec une longue-vue; à sénestre un imprimeur tenant un rouleau imprimé.
Afin de rendre plus facilement identifiable les supports, Lucas a proposé d’adjoindre une presse d’imprimerie à l’imprimeur et un obélisque à l'explorateur.
Armoiries classiques Loubet del Bayle au cimier au demi-loup tenant une sphère armillaire.
Genèse du blason simple
La première esquisse proposée par Lucas n’a été que marginalement retouchée. Les échanges vont surtout se porter sur le dessin du loup qui comme souvent en héraldique n’est pas toujours immédiatement reconnaissable et dans ce cadre, Lucas va raccourcir un peu la tête (il faut bien se concentrer pour voir la différence). La principale originalité de ce dessin porte sur les cloches qui sont inclinées et dont les battants sont orientés dans des sens différents donnant le sentiment qu’elles sont en train de sonner.
Ce premier dessin a été réalisé en juillet 2022.
Inspiration
Ateliers d’imprimerie à l’époque de Johannes Gutenberg
Explorateur par Jochen Gerner
Genèse des grandes armoiries
Pour les grandes armoiries, l’idée était de prendre comme support des personnages symboliques de la Renaissance : l’explorateur et l’imprimeur. Pour l’explorateur, un exemple avait été fourni, en l’occurrence une illustration du graphiste Jochen Gerner. Pour l’imprimeur, Lucas partait d’une feuille blanche. Dans un premier temps, il a proposé un ouvrier encreur avec son tampon. Si ce dernier est facilement identifiable par un spécialiste, il n’en est rien pour un néophyte. Après discussion il a été décidé d’opter pour un profil plus éditeur qui tient dans ses mains une feuille imprimée.
Lucas a alors proposé pour rendre le dessin plus caractéristique de l’associer à une presse similaire à celles qui étaient utilisées à l’époque des incunables. Et pour équilibrer la composition a suggéré d’adosser l’explorateur à un obélisque. Un essai alternatif a été proposé avec un palmier plus caractéristique des paysages rencontrés par les premiers grands navigateurs… mais cela rendait graphiquement moins bien. C’est donc l’option obélisque (qui peut aussi bien renvoyer à l’Egypte exotique qu’à une symbolique plus hermétique) qui a été in fine retenue.
Le débat final a porté sur la couleur des habits des deux personnages. Afin de contraster avec le gueules et l’or du blason, c’est le vert qui a été in fine retenu… dans une version foncée pour ne pas contraster trop non plus.
Ces grandes armoiries ont été réalisées en août 2022.
Genèse du blason italien
L’écu dit italien a une forme de chanfrein ou de « tête de cheval » (testa di cavallo). Mais du coup, y faire rentrer un meuble plutôt horizontal comme le loup passant n’est pas des plus aisé.
Diapositive 1 : un premier essai sans retoucher le loup, laisse trop de vide dans la partie inférieure de l’écu.
Diapositive 2 : un second en essayant de faire passer la queue du loup vers le bas… est des plus malheureux, le loup se retrouvant avec sa queue entre les pattes arrières ce qui symboliquement n’est pas des plus valorisant (« repartir la queue entre les jambes »).
Diapositive 3 : du coup, Lucas a fait pivoter un peu le loup passant pour lui faire occuper le plus d’espace possible en complétant le bas de l’écu par des effets graphiques.
Diapositive 4 : la version du blason en couleurs… qui se voit ornée d’une signature différente de celle des deux réalisations précédentes.
Ecu italien réalisé lorsque son commanditaire était en vacances en Vénétie en août 2022.
Ecu ajusté
Genèse des armoiries classiques
En novembre de la même année, une commande complémentaire a été réalisée : le dessin des armoiries Loubet del Bayle avec le cimier complet au demi-loup à la sphère armillaire. Lucas ayant opté pour une version de profil donc penchée, il a fallu ajuster le chef de l’écu principal en proposant de nouvelles cloches au dessin plus sophistiqué et surtout verticales.
Geck’s little roll of arms, page 5
Genèse de la version Geck’s little roll of arms
Toujours en novembre, Lucas a réalisé une version destinée à rentrer dans son armorial personnel, le Geck’s little roll of arms. Pour cette version, il a opté pour la version simple du cimier à la sphère armillaire seule.