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Montagnes du Couserans

Pyrénées ariégeoises

Géographie du Couserans

Le Couserans s’étend sur une superficie somme toute réduite autour de sa capitale Saint-Girons. Il se subdivise en Bas-Couserans, en aval de Saint-Girons et Haut-Couserans en amont, l’ensemble organisé autour du Salat, qui se jette dans la Garonne et ses nombreux affluents.

Carte du Couserans, INSEE

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Géographie du Bas-Couserans

Le Bas-Couserans, entre 350 et 700 m d’altitude, appartient au domaine des Prépyrénées ou Petites Pyrénées, encore appelé le Plantaurel, une région calcaire plissée ou alternent vallons et lignes de crête.

Limité au sud par la vallée du Lez et la vallée du Baup, ce petit ruisseau qui occupe le large couloir qui permet d’atteindre Foix, la région s’étend, à l’est jusqu’à Labastide-de-Sérou et au nord-est jusqu’au Mas-d’Azil.

Roquefixade

Bas Couserans

Vicdessos

Vallée du Vicdessos

Géographie du Haut-Couserans

Au sud de cet ensemble, le Haut-Couserans dont le relief est surtout dessiné pendant la période glaciaire. Entre Aulus et Ustou, sur le site de l’actuelle station de Guzet, un glacier (en soi modeste mais rare dans ces Pyrénees si encaissées) a façonné des vallées aux flancs abrupts laissant derrière lui de nombreux lacs et cirques dont les plus connus sont ceux de Cagateille et du Garbetou.

La chaîne qui marque la frontière avec l’Espagne va du pic de Crabère (2629 m) qui fait face à la Garonne à l’ouest à la pointe des Trois Comtes (2659 m) qui s’ouvre vers le Vicdessos à l’est culmine en de hautes crètes : Maubermé (2838 m), Montrouch de France (2858 m) et d’Espagne (2846 m), Certescans (2840 m), Montvallier (2838 m), pic de Barlonguère (2802 m). La montagne ne s’abaisse qu’en de rares ‘ports’ (les cols pyrénéens ), tous à plus de 2000 mètres : Hourquette (2452 m), d’Urets (2512 m), d’Orle (2318 m), d’Aula (2260 m), Salau (2210 m) et Marterat (2217 m).

A l’ouest, le chaînon de la Calebasse (2210 m) plonge vers le nord au col de Portet d’Aspet (1069 m) et sépare le Couserans du Comminges. A l’est, la chaîne sud-nord du pic rouge de Bassiès (2676 m) au pic des Trois-Seigneurs (2199 m) ne cède qu’au col de Port (1249 m) ouvert vers le comté de Foix. Enfin les massifs d’Arbas et de l’Arize complètent l’encadrement des montagnes du Couserans.

Au pied de ces montagnes, deux cours d’eau, le Salat et le Lez, son principal affluent, qui individualisent les deux grandes parties de la montagne couserannaise : le Haut-Salat et le Castillonnais.

Dans le Castillonais aux vallées étroites (Bellongue, Biros, Bethmale), les villages sont essentiellement installés sur les soulanes. Dans le Haut-Salat (vallées d’Ustou, du Garbet et d’Arac), les bassins intérieurs (Oust-Seix, Massat, Ercé, Ustou) alternent avec les secteurs plus encaissés (gorge de la Ribaute entre Lacourt et Kerkabanac), tandis que les soulanes, sous forme de plateaux (Soulan, Cominac) ou de collines (Sentenac d’Oust) dominent l’ensemble.

Mont Vallier

Mont Vallier

Fleurs des Pyrénées

Fleur des Pyrénées

Flore et climat du Couserans

Le Couserans jouit d’un climat montagnard« tempéré d’effluves océaniques et de luminosité méridionale »leGuide Bleudixit. Les contrastes de températures sont vifs selon l’exposition au soleil.

En Couserans, le hêtre règne en maître, obligeant le sapin à se réfugier dans les hauts cantons. Dans le piémont, c’est en revanche le chêne, le tilleul et le chataîgnier qui prospèrent.

Dans le Haut-Salat, le Pic de Montagnol et la vallée d’Angouls ont été classés« Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique »,en raison de leur flore des hautes montagnes calcaires avec plantes endémiques ou rares, et de la présence d’une faune de montagne riche. On peut ainsi citer les lagopèdes, aigles, vautours et autres isards; voire l’ours et le loup. Plus annecdotiquement, il faut également mentionner le desman, sorte de taupe aquatique insectivore à longue trompe, fleuron de l’endémisme pyrénéen.

Chardon pyrénéen

Chardon pyrénéen
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